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site de Roland Goeller
5 mai 2020

Au jour le jour, J+40 à J+46

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26avril_J+40

Sous la pression de la diplomatie chinoise, l’UE temporise dans les conclusions de son rapport sur les circonstances dans lesquelles la pandémie du coronavirus a pris naissance en Chine.  

Une chroniqueuse part du postulat : « la pandémie a surpris tout le monde. » C’est à mon sens une généralisation abusive car bien des gens avaient prévenu, alerté, non pas précisément à propos de cette pandémie, mais à propos de la survenue d’une catastrophe majeure qui donnerait la dernière chiquenaude au château de cartes des économies mondiales, car ce qui est à craindre, ce ne sont pas les inévitables et regrettables victimes directes de la pandémie, mais l’effondrement des économies qui en produira bien davantage ! Hélas, nul n’écoute aussi peu que celui qui a décidé de pas écouter. Ils ont des oreilles pour entendre et n’entendent pas, ils ont des yeux pour voir et ne voient pas

Le 28 avril prochain, les parlementaires français seront amenés à s’exprimer sur une application de traçage électronique, généralisée et prétendument sans risques (pour la démocratie et le respect des libertés), Stopcovid. Les uns prétendent qu’elle permettra de sortir les Français de leur situation d’assignation à résidence. Les autres, qu’elle ne sera que le prélude d’une sorte de bracelet électronique généralisé digne des dystopies les plus sombres d’A. Huxley ou de P.K. Dick. Les parlementaires LaRem estiment que c’est une question technique qui n’a pas à faire l’objet d’un débat. L’opinion publique semble très très très peu sensibilisée sur une question qui pourtant n’est ni plus ni moins que la restriction, à de nobles fins sanitaires, la plus importante de la liberté conquise en 1789. 

Gorgias de Platon, le politique et le sophiste ont parties liées. A développer… 

Il s’est dit beaucoup de choses à propos des tyrannies d’État ou des dictatures et le jugement est souvent faussé par les singularités des régimes fascistes du XXème siècle, italien, allemand ou russe. Elles présentent toutes cependant un point commun : elles interviennent à la suite d’une longue période de déclin et de décadence, d’incertitudes et de troubles, d’horizons à court terme et de postures hédonistes, au cours de laquelle les voies à suivre n’apparaissaient pas clairement. Se pressaient alors, aux portillons du pouvoir, d’innombrables harangueurs plus soucieux d’y entrer que de l’exercer à bon escient. Dans ces conditions, le pouvoir change souvent de mains et l’opinion publique est moins prompte à se déterminer politiquement qu’à redouter ou fuir quelque épisode calamiteux de son passé. Dans la France du XXème siècle, il s’agissait des heures les plus sombres du régime vichyste et il n’a pas manqué de forces politiques pour agiter à satiété cet épouvantail, au point que les élections présidentielles, indépendamment de la qualité des programmes exposés, ont avant tout consisté à choisir le candidat le moins soupçonnable de pensées nauséabondes. Le pouvoir passe entre les mains de moins-disant successifs dont la moralité supposée l’emporte sur l’efficacité politique, et les pays ainsi dirigés glissent vers leur déclin par l’incapacité de leurs dirigeants à tenir un discours de vérité sur lequel leurs adversaires, en bons sophistes (cf le Gorgias de Platon) s’acharneraient jusqu’au discrédit. Il suffit alors d’un événement extraordinaire, climatique, sanitaire ou économique pour accélérer ce déclin et conduire à une situation d’urgence que les tenants du pouvoir (choisis pour leur moralité et non leurs capacités à diriger. Rappelons-nous que les macronistes se présentaient au départ comme des amateurs de bonne volonté) peinent à gérer, voire gèrent de façon calamiteuse. La tentation est alors grande d’en appeler à l’union nationale et de déployer une rhétorique polémologique qui transforme tout opposant en adversaire voire en ennemi. De tels dirigeants sont à même de considérer la suspension des libertés publiques comme des mesures techniques destinées à leur laisser carte blanche, alors même que le bon sens, ou la common decency, voudrait qu’ils remettent en cause leur mandat et permettent au pays de se donner un gouvernement compétent. La tyrannie d’État s’installe toujours dans des conditions de cette nature. 

Les (mes) personnages du monde d’avant continuent de me faire signe, ils me convoquent, ils exigent de moi que je mette un point final aux textes qui leur servent d’écrin et me témoignent l’impatience que mérite un tailleur rechignant à éliminer les surpiqures. Dans le même temps, me sollicitent des personnages du monde d’après, non pas celui que nous connaissons, confiné, figé, assommé par la soudaineté d’une pandémie (ce monde diffère peu de celui d’avant, la transformation à l’œuvre n’est pas encore apparente, elle ne se manifestera que progressivement) mais un lointain monde d’après, lorsque la transformation sera achevée et qu’un nouveau point d’équilibre apparaitra. Et je me perds en conjectures pour situer cet après. Six mois ? Un an ? Deux ans ? Plus ? Le matériau qui requiert les attentions de ma plume est aussi instable qu’un atome de plutonium ou que des œufs battus en neige. Il importe de prendre en compte des hypothèses plausibles, d’évaluer dès à présent l’ampleur de la transformation. Ce qui, il y a quelques mois encore, relevait de la science-fiction, se transforme en objet de littérature blanche, quoique d’une grande noirceur. Nous allons connaître de vraies heures sombres et non pas le retour de celles qui servaient aux sophistes de la fin du XXème siècle pour gripper la machine politique. Jamais l’objet de la littérature n’a été autant lié à l’actualité du monde. Je travaille dans une chambre dont la porte ne ferme plus et, à chaque instant, me parviennent des clameurs et des échos qui me contraignent à réajuster ma vision du monde et de la littérature. Un auteur ne saurait se désintéresser des bouleversements à l’œuvre dont il lui appartient, autant qu’aux experts, aux journalistes et aux politiques, de saisir l’ampleur, le sens et l’oracle.   

 

27avril_J+41

Le traçage électronique, ou le diable est dans les détails. Les gouvernants pensent avec leurs tripes lesquelles sont bien molles. La crainte de laisser se mourir d’autres concitoyens par leur imprévoyance actuelle les terrorise (alors même que le désastre sanitaire est la conséquence de leur imprévoyance passée, ils sont prêts du reste à toutes les incantations pour que celle-ci disparaisse des mémoires). Aussi s’empressent-ils de déployer tous les arsenaux technologiques, sanitaires et administratifs pour garder et renforcer le contrôle de la situation. Le traçage électronique des citoyens (les malades d’abord, puis tous les autres) apparaît à leurs yeux comme le nec plus ultra de tous les outils. Que les libertés individuelles soient réduites et rognées n’est qu’un dommage collatéral qu’il convient d’assumer. Les députés LaRem du reste ne comprennent pas pourquoi cette disposition, technique selon eux, devrait faire l’objet, à l’Assemblée, d’un débat et encore moins d’un vote. L’État veut absolument garder la main, celle-ci fût-elle de fer. Incapable de se transformer lui-même, l’État est paniqué à l’idée d’être balayé par la contestation, aussi multiplie-t-il les gardes fous. La panique le rend aveugle et il lui échappe cette chose pourtant évidente lorsqu’on prend un peu de distance : les régions, les départements, les entités locales seraient mieux à même de prendre les décisions compte-tenu des particularités de leurs territoires mais cela suppose d’importantes délégations (la plus élémentaire étant de ne plus dépendre d’une ARS qui ne rend de comptes qu’à Paris). Dans un réflexe de survie, l’État veut se renforcer et augmenter l’épaisseur de la chape de plomb alors même qu’il devrait lâcher du lest. Le modèle fédéral d’organisation territoriale l’emporte largement en efficacité lorsqu’il s’agit de faire face aux situations de crise.

 

28avril_J+42

L’après-confinement selon Boris Cyrulnik : « On aura le choix entre vivre mieux ou subir une dictature, qu’elle soit politique, financière, religieuse ou liée à l’hyper-consommation ».  

En titre dans le journal Le Parisien : « Policiers ciblés à Colombes : le mobile trouble de l’assaillant au cœur de l’enquête. Ce lundi soir, un jeune homme de 29 ans a foncé en voiture sur des policiers, faisant deux blessés graves. Il a évoqué Gaza, la Palestine et l’État islamique. »

En ces temps troublés, il importe avant toute chose de penser le changement qui est à l’œuvre, d’en évaluer l’ampleur, les ramifications, les conséquences…, de constituer une grille de lecture, évolutive, et de la confronter en permanence à la réalité des événements. Pensée itérative… ! Et les questions qui, à mes yeux, se posent à priori :

—le monde d’après ressemblera-t-il au monde d’avant et, a contrario, à quel degré lui sera-t-il différent ? 

—l’équipe au pouvoir s’engagera-t-elle dans un mouvement de réforme et de décentralisation ou accentuera-t-elle l’emprise de l’État ?  

—les communautés dissidentes (notamment la communauté musulmane) accentuera-t-elle ou réduira-t-elle la fracture ? 

 

Sobriété, pragmatisme et humilité ! Le Premier Ministre Édouard Philippe a prononcé, à l’Assemblée, un discours sur les modalités et phases du déconfinement envisagé à partir du 11 mai. Deux réflexions. D’une part, une volonté de mettre en place un dispositif réactif, capable de mesurer des variations au jour le jour et de donner des alertes quant aux infléchissements nécessaires. D’autre part, la reconnaissance de l’hétérogénéité territoriale et la volonté d’accorder aux autorités locales, départementales, quelques marges de manœuvre. La grande improvisation de l’action gouvernementale jusqu’à ce jour incite cependant à la plus grande prudence. Aussi, wait and see !

 

29avril_J+43

Peu confiante à l’encontre des promesses de la technocratie française, et à l’invitation de la mairie, ma mère âgée, 88ans, alsacienne et admirable, s’est mise à confectionner des masques de confinement au rythme d’une dizaine par jours. Empêchée de rendre visite à mon père à l’Ehpad, elle a bravé l’interdiction en contournant le bâtiment et en lui faisant signe à travers la fenêtre, la chambre étant située au rez-de-chaussée. Il lui est permis à nouveau de rendre visite par le truchement d’une sorte de parloir aménagé, et je dois rendre hommage au personnel de l’Ehpad qui s’est mobilisé pour réaliser des prodiges, même si les visites prennent des allures de parloirs de prison. L’Ehpad par bonheur n’a pas été touché par l’épidémie et mon père, grabataire, est resté lucide sur la situation (cette situation résulte du confinement auquel l’État français s’est vu contraint de recourir, en lieu et place de la quarantaine des seules personnes infectées, lesquelles n’ont pu être détectées par absence de tests. Cette absence résulte elle-même d’un état de désinvolte impréparation et d’incompétence d’élites incapables de s’entourer de conseillers ayant l’intelligence de la situation. De surcroît, la chaîne de commandement a failli une fois de plus, tétanisée et de très faible réactivité, et les drames humains qui se sont joués dans les Ehpad ne constituent pas le moindre des scandales dont les responsables auront à répondre. Mais en répondront-elles ?)

            Des rumeurs de plus en plus insistantes circulent sur des consignes LATA qu’aurait données le gouvernement au milieu hospitalier à destination des personnes de plus de 75 ans, atteintes. (Limitation et arrêt des thérapeutiques actives)

 

30avril_J+44

Crise sanitaire ou crise culturelle ?

La crise du Covid19, sanitaire ou culturelle ? 

La culture est une dimension subtile de l’esprit qui ne se manifeste que par ses effets et son absence est aussi imperceptible que la lumière pour un aveugle. La crise que nous traversons, que la France et d’autres pays traversent comme elle la traverse, a révélé de profondes carences. Celles-ci n’apparaissent qu’en comparaison des stratégies déployées et des résultats obtenus par d’autres pays, et les élites chargées de la conduite du pays semblent ne pas être en mesure d’évaluer ses carences. Pourtant, il ne manque pas d’esprits cultivés et avisés, il ne manque pas non plus d’experts reconnus dans leurs domaines de compétence, mais il semblerait que les uns et les autres aient été absents dans la gestion de cette crise. Leurs voix se sont certes fait entendre, mais de façon marginale, en dehors des instances d’administration et de décision parmi lesquelles ils ne siégeaient pas. 

L’État français du reste ne souligne que le caractère sanitaire de la crise sans aborder le caractère anthropologique et civilisationnel. Les choses se passent comme si les responsables en charge de la conduite des affaires publiques étaient incapables de recul et de hauteur, qu’ils administraient le pays au jour le jour selon des réflexes paniqués d’action et de réaction, mais sans réactivité intelligente[1], dans un fort contexte d’improvisation. Les démentis succèdent aux prises de position hasardeuses et bravaches, exprimées avec la désinvolture de qui est investi d’un pouvoir dont il ne mesure ni les responsabilités ni la gravité. La comédie des masques serait comique si elle n’était pas grotesque, et l’incapacité de mettre en œuvre des procédures efficaces d’appels d’offre pour l’acquisition de masques et de tests est proprement scandaleuse. Le pays pourtant ne manque pas de virologues, d’experts, de collapsologues[2] et de stratèges qui avaient anticipé le type de crise qui l’a surpris dans son impréparation. Toutes ces personnes savaient comment réagir avec hauteur, du moins ils en avaient une idée, ils avaient recommandé des anticipations, mais ils ne sont ni au pouvoir ni dans les cercles proches du pouvoir. 

Je suppose, je me vois dans l’obligation de supposer que les hommes au pouvoir se sont entourés de jeunes énarques, avocats et sociologues bardés d’instruments de mesure et de statistiques auxquels, précisément, quelque chose fait cruellement défaut. De l’expertise dans des champs scientifiques, médicaux et techniques, sans doute, ils en pallient l’absence en suscitant d’innombrables comités, cercles de consultants et commissions. Mais aussi de ces choses difficilement mesurables que sont l’autorité et la culture. Peut-être parce que les hommes de pouvoir en manquent eux-mêmes et qu’il leur manque aussi l’humilité de s’entourer de personnes[3] qui pourraient leur en remontrer, souligner leurs propres carences, et ce manque est déjà révélateur d’une absence de culture[4]

Il faut certes que les hommes de pouvoir s’entourent de jeunes énarques capables d’appréhender dans son ensemble une situation donnée[5] et de trouver les éléments de langage, mais il faut aussi des hommes de savoir et de culture pour en identifier les perspectives et les angles morts, pour les interpréter et mettre en évidence ce qui dans les événements reste caché. Et pour être entendus, ces derniers doivent disposer d’autorité, vertu qui résulte à la fois de la compétence et du crédit accordé à celle-ci. A l’évidence, de tels hommes ne se trouvaient pas dans les cercles rapprochés du pouvoir et leurs voix sont restées inaudibles au milieu du vacarme médiatique auquel se livrent Mme la Secrétaire d’État chargée de communication de l’Élysée[6] et les journalistes de BFM.TV. 

Cette crise pose dès lors la question cruciale de la sélection des élites et de leur accession aux responsabilités. En 1940, le généralissime Weygand[7] faisait le constat, amer, de l’inefficacité de la chaîne de commandement, laquelle avait déjà failli de façon dramatique lors de la guerre de 1870 contre l’Allemagne prussienne. Bien des pages écrites par Marc Bloch[8] ou par Rebatet[9] restent d’actualité pour décrire la calamiteuse[10] gestion de la crise par les hommes en charge des responsabilités. La France non seulement n’a rien appris de son histoire mais la désuétude dans laquelle est tombée la culture, la culture générale, les humanités, la maîtrise des langues mortes jusques aux langues vivantes, la connaissance de l’histoire, le goût des arts et de la littérature, cette désuétude induit cette situation absolument paradoxale que la France ne sait plus même qu’il y a quelque chose à en apprendre. Mais le Moyen-âge lui aussi ignorait qu’avant lui vivaient des Virgile, des Cicéron, des Pythagore, des Aristote, etc., hormis quelques esprits curieux lesquels, souvent ermites ou confinés dans quelque ordre régulier, se sont chargés de sauver ce qui pouvait l’être jusqu’à ce que le sens commun veuille à nouveau s’en emparer et en tirer gloire. 

« Avant de guérir quelqu’un, demandez-lui s’il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malades » (Hippocrate)

 

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2 mai_J+46


[1] Celle qui sait se projeter à moyen et long terme. 

[2] Souvent considérés comme des prophètes apocalyptiques, voire des charlatans, mais, en leurs temps, Orwell, Huxley ou Philipp K. Dick ont sans doute été affublés des mêmes épithètes

[3] Selon un nombre croissant de témoignages de personnes proches du pouvoir, il apparait que ce dernier fonctionne en vase clos, avec une succession d’a-priori et d’oukases, le président et son entourage décident unilatéralement, les ministères sont mis en demeure de mettre en œuvre, et le réel contraint au chausse-pied indépendamment de la faisabilité. « Hors sol », s’exclame Mme Dumas, ex-députée macroniste (ici).

[4] Dont l’un des effets est de prendre conscience de l’ampleur de ce qu’on ignore par rapport à ce que l’on croit savoir.

[5] Cette compétence se rapproche bien plus de l’intelligence algorithmique capable d’analyser un grand nombre de données, selon des modèles mathématiques, et d’en déduire des synthèses et des conséquences, mais c’est précisément là où le bât blesse. En effet, la réalité n’est ni modélisable ni numérisable, et sa perception, son appréhension, sa compréhension relèvent autant de l’intuition que de l’intelligence. Aussi convient-il de limiter les schémas intellectuels et théoriques, de limiter les instruments de mesure à surveiller, et de s’en remettre pour une grande part à l’intuition, mais cela suppose une culture, un aplomb, un recul, une attitude méditative et que sais-je d’autre, toutes dispositions d’esprit qui, en apparence, semble ne pas s’acquérir dans nos prestigieuses écoles de management et d’administration.

[6] On lui prêterait ce propos : « La parole politique est performative », ce qui ne veut pas dire grand-chose ou plutôt : le contenu de la parole politique est interchangeable a posteriori. 

[7] Le 25 mai 1940, il aurait tenu ce propos : « La France a commis l’immense erreur d’entrer en guerre en n’ayant ni le matériel qu’il fallait, ni la doctrine militaire qu’il fallait. », source Documents secrets de l’État-major général français.

[8] L’étrange défaite

[9] Les Décombres, livre injustement mis sous le boisseau amnésique par un aveuglement idéologique qui consiste à jeter le bébé avec l’eau du bain, à considérer comme irrecevables les contributions éclairées d’un homme par ailleurs compromis

[10] Ne pas tenir compte des alertes, perdre un temps précieux, confiner un pays entier pendant une longue période et le priver des ressources économiques nécessaires à son rebond, générer des situations dramatiques, plutôt que d’identifier à temps et disposer, ou se mettre en situation de disposer, d’outils pour mettre en quarantaine les individus contaminés, comme cela a été fait du reste en Allemagne, au Vietnam, en Corée et peut-être même en Chine. 

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